Πέμπτη 12 Οκτωβρίου 2017

H ιστορία και ο συμβολισμός της Ευρωπαϊκής σημαίας

Histoire
Tout débute le 18 août 1950, lorsque l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe se penche sur la création de symboles permettant de représenter «les valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples qui le composent». Une commission est créée. Le Français Robert Bichet, ex-secrétaire général du Mouvement républicain populaire (MRP) en est le rapporteur. Pendant cinq ans, des dizaines propositions sont faites par différents mouvements: Pan-Europe propose un fond bleu sombre, avec en son centre un rond jaune, rempli par une croix rouge. Le Mouvement européen international émet l'idée d'un «E» vert sur fond blanc, mais ne donne pas entière satisfaction.



Agent au service du courrier du Conseil de l'Europe, Arsène Heitz prend le projet très au sérieux. De 1952 à 1955, il dessine plusieurs croquis différents, disponibles en cliquant ici. L'un d'entre eux représente un rectangle bleu uni, orné d'un cercle de quinze étoiles, dont une en son centre. Le drapeau plaît au
directeur de la presse du Conseil, Paul Michel Gabriel Lévy, et au rapporteur Robert Bichet. Mais le nombre d'étoiles est ramené de quinze à douze: le Conseil de l'Europe compte bien quinze membres à cette période, mais ce nombre pouvant être amené à varier, on lui préfère le douze. Le 25 octobre 1955, le drapeau définitif est adopté à l'unanimité par l'Assemblée parlementaire. Depuis 1986, il est la bannière de la totalité des institutions européennes.

Voici la description officielle du drapeau européen: «Sur le fond bleu du ciel, les étoiles figurant les peuples d'Europe forment un cercle en signe d'union. Elles sont au nombre invariable de douze, symbole de la perfection et de la plénitude. Sur fond azur, un cercle composé de douze étoiles d'or à cinq rais dont les pointes ne se touchent pas.»

- Le cercle «se ramène à lui-même et il est donc un symbole d'unité, d'absolu et de perfection. C'est pour cette raison qu'il représente bien cette union des peuples européens», explique le Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe (CVCE) sur son site internet. «Mais il représente bien, également, la position paritaire des États membres».

- Les étoiles comportent cinq branches. Ce sont des pentacles, synonymes de perfection et de «l'homme en tant qu'individu, lequel possède cinq doigts, cinq sens, cinq extrémités», détaille le CVCE. Si les pointes des étoiles ne se touchent pas, c'est aussi l'indicateur d'une société «ouverte à l'adhésion des États européens» mais aussi d'une communauté qui a la volonté d'être active sur le plan international.

- Le nombre d'étoiles n'est pas dû au hasard. C'est un symbole d'unité, et de stabilité, des valeurs recherchées par l'Europe lors de l'élaboration du drapeau, moins de dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son créateur, Arsène Heitz, assura s'être inspiré de la Vierge Marie dans ses croquis. La mère de Jésus est souvent représentée avec une couronne de douze étoiles, en référence à l'Apocalypse de Saint-Jean. «Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles», dit la Bible.

- La couleur. Le fond bleu du drapeau européen représente la couleur du ciel, mais surtout celle du continent européen. Là aussi, la connotation religieuse est présente. Le bleu est la couleur de la Vierge. Dans le livre de l'Apocalypse (21,19), Marie possède un manteau bleu ainsi qu'une pierre, un saphir bleu, qui «soutient les fondations des remparts de la nouvelle Jérusalem», affirme le CVCE.

Quid de l'hymne?
L'hymne européen est un arrangement de deux minutes et sept secondes de la Neuvième symphonie, composée en 1823 par Ludwig van Beethoven. Le musicien avait mis en musique «l'Ode à la joie», poème écrit par Friedrich von Schiller, en 1785. Proposé dès 1929 par l'homme politique autrichien Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi, le morceau est adopté par le Conseil de l'Europe en 1972, puis par l'Union européenne en 1985. Il ne comporte aucune parole, malgré des propositions, contrairement au poème de von Schiller. «Le poème l'«Ode à la joie» exprime l'idéal de fraternité que Schiller avait pour la race humaine, vision partagée par Beethoven», explique-t-on sur le site officiel de l'Union européenne.
Πηγή: Le Figaro

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